Apprendre à coudre sa lingerie

apprendre coudre sa lingerie

Cette semaine on va parler dessous ! Depuis longtemps je souhaite faire ma lingerie, et spécialement mes soutien-gorges avec armatures ! Parce que bon les tutos de soutien-gorge triangle ou on les passent par dessus la tête, c’est pas vraiment un travail de pro. Mais, sur internet ça n’a pas été vraiment facile de trouver mon bonheur. A force de farfouiller et de tester je peux dire que je sais enfin me coudre mes propre sous-vêtements et je vais vous dire ce que j’ai retiré de tout ce que j’ai pu essayer.

Au programme il y aura des livres, des cours en ligne, des patrons PDF et du kit, tout ça en article et en vidéo sur ma chaîne youtube. Il m’a fallu tout ça pour apprendre, parceque dans chacun il y avait du bon et du moins bon.

On commence tout de suite avec le premier livre que j’ai acheté dans l’optique d’apprendre à coudre ma lingerie.

« Coudre sa lingerie » de Katerine Sheers et Laura Standford

Je me suis orientée sur ce livre car c’est je crois, le seul que j’avais trouvé. Il propose des culottes, des soutien-gorge, des strings et des porte jarretelles ! Et aussi d’autres trucs inutile je vais y revenir.

Je vous passe l’intro ou on parle du matériel de couture, des prises de mesures, des tissus etc. Ce qu’on trouve un peu au début de chaque livre mais qui reste utile quand même si on débute. Je fonce donc au premier modèle de culotte. Ok on me prévient qu’ici on va travailler avec du coton, et que le coton comme il n’est pas extensible le modèle va venir se poser sur mon corps et l’épouser, contrairement aux culotte du commerce qui sont en stretch et se déforme pour épouser notre corps. On me préviens aussi que de ce fait ma culotte sera plus grande que celles que j’ai l’habitude de voir dans mon tiroir en synthétique. Ok, ça me va je fonde chez ursule et je dis à la dame que je veux ce tissu, celui-là aussi et encore celui-là, et plus 6 mètre d’élastique (ou j’avais prévu d’en faire plein).

Je décolle donc l’une des deux planche de patrons… On va en parler de ces planches… J’ai déchiré à 3 endroit ma planche uniquement en la dépliant ! Il faut penser à revoir la matière utilisée pour vos patrons. Mise à part ça, les patrons sont clairs, on retrouve bien son modèle c’est très bien indiqué.

Je m’attaque donc à ma première culotte. C’est facile, c’est même hyper facile à faire ! Et je termine pour l’essayer. Et là c’est le drame. Ca baille allègrement sur ma raie des fesses, ça me les aplatie et ça baille aussi devant… Impossible à porter. Et je suis triste devant l’ampleur du débat. Non pas que mon travail est raté, mais que le patron n’est pas du tout adapté à ma morphologie. Néanmoins je décide de modifier ce patron. Et ma deuxième culotte est déjà mieux que la précédente (que j’ai d’ailleurs jetée à la poubelle) mais toujours pas confortable.

La promesse de la lingerie d’antan qui allait venir se poser sur mon corps sans lui laisser de marque contrairement à la lingerie d’aujourd’hui m’avait vraiment séduite. Mais je me suis rendue compte que ce n’était pas possible, en tout cas pas avec les culottes. Pourquoi ? Parceque déjà en posant un élastique sur un tissu qui ne l’est pas, je ne vois pas bien à quoi ça serre. En effet si vous poser un élastique sur du bois, le bois ne va pas devenir extensible pour autant (j’exagère mais c’est pour mieux illustrer mon propos). Et là mon coton basic n’est pas devenu plus élastique non plus, j’étais donc quand même serrée si je voulais que ma culotte tienne sur moi. Et si je l’agrandissais, elle filait à mes chevilles, m’voyez l’problème ? (Sans compte qu’en plus ça m’aplatissait méchamment les fesses)

J’ai réitéré le test avec un tissu en dentelle cheap extensible. Et bien cette fois ça allait carrément mieux ! J’avais malheureusement un tissu que ne se prêtais pas à la lingerie et qui m’a donnée du fil à retordre pour les finitions (et toujours pas vraiment portable).

Alors aujourd’hui je n’ai toujours pas de culotte faite maison que je porte fièrement et que je pourrais monter à mes partenaires, ça c’est ma méthode pour savoir si un modèle est ok ou pas. Je me dis est ce que tu te vois porter ça devant quelqu’un ? Chacune sa méthode hein pas de jugement ahah

Alors si le résultat n’a pas du tout été à la hauteur de mes attente je dois quand même vous dire que le livre « Coudre sa lingerie » m’a  appris techniquement à coudre culotte ! Que ses modèles sont sympa pour la plus part et que je vais pas tarder à me faire une batterie de culottes (mais en synthétique faut pas déconner).

Vous allez peut-être vous dire « mais qu’en est-il des autres modèle ? », et bien comme ils sont tous prévu en matière non extensible je n’en ai fait aucuns autres. Pourtant ils sont jolis et plutôt actuel. Ce n’est donc pas un non définitif mais j’ai compris comment marchait l’assemblage et je possède un livre de patronage pour la lingerie. Je pense donc plutôt m’orienter dans cette voie.

Mais pour parler du livre en lui même, il a de très belle photos, j’aurai préféré voir les modèles porté par un mannequin plutôt que posé dans un décor (mais je pense que c’est clairement un parti pris justement). Notez que certains de ces modèles sont quand même un peu désuet et répétitif. comme le poser en coton brodé d’un monogramme. Honnêtement, c’est presque un sous-vêtement du 19ème, la je ne vois aucune femme du 21ème porter ça… Et ce livre propose 3 modèles d’ensemble de nuit, qui sont tous composé d’un débardeur (avec quelque modification tout de même) et d’un…shorty (sauf un ou c’est une large culotte). Alors bien que ce soit considéré comme de la lingerie, je n’achète pas un bouquin pour me retrouver avec 3 modèles de vêtement de nuit aussi similaire…

Parlons un peu des soutien-gorges maintenant, la principale chose qui m’intéressais dans ce livre avec la culotte ! Bon ben aucuns n’a d’armature. Sur les 3 modèles 1 seul possède des pinces ! Ce qui veut dire que si vous avez de la poitrine, en pulse ne pas être maintenant elle sera aplatie (comme vos fesses :P). C’est donc une grande déception.

Pour compléter on trouve un modèle de masque pour le yeux pour dormir (je ne savais pas que c’était de la lingerie ?), non pas un mais deux modèles de jarretière (je vais taire mon avis la dessus sinon je vais passer pour une râleuse) et pompon sur la Garonne une « pochette à lingerie en soie » pour « ranger votre lingerie délicate dans une élégante pochette en soie quand vous partez en voyage. » Cette « pochette » ressemble à une pizza calzone avec un bouton…

On termine avec deux modèle de porte jarretelles, ça c’est cool, j’ai pas d’autres arguments. C’est de la lingerie, on a 2 versions différente. je valide 🙂

On trouve à la fin du livre « coudre sa lingerie » un cahier technique bien illustré avec des explications de montage et de finitions pour les modèles du livre. Et aussi un glossaire.

Alors au final, est ce que j’ai appris à coudre ma lingerie avec ce livre ? Non. J’ai appris à coudre une culotte, mais je n’ai aucune autonomie dans la lingerie en ayant uniquement cet ouvrage.

Les points négatifs :

-des modèles pas vraiment au gout du jour

-des modèles qui se ressemble

-des modèles inutile (j’aurais préféré ne pas avoir le masque, ni les jarretière ni la pochette et plus de modèles de soutien

-des modèles pas adapté aux morphologie normale /avoir des seins et des fesses est aussi normal que de ne pas en avoir)

Les points positifs :

-les modèles de culottes sont actuels et vraiment jolis

-on apprend a coudre une culotte 😛

-on peut se faire la main en cousant de la lingerie pour son ado (a condition qu’elle ne soit pas trop femme physiquement)

Si vous souhaitez toute même acheter ce livre pour faire certains sous-vêtements pour vous ou votre fille vous pouvez trouvez ce livre en cliquant sur ce lien ou sur l’image (si elle ne s’affiche pas, recharger la page ou cliquez ici)

                                                                                       

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